Photos de Notre-Dame de Paris
Photos de l’extérieur et l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris et les détails de son architecture gothique.
Façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame
La cathédrale Notre-Dame de Paris est située dans l’Île de la Cité, qui était une partie de la ville de « Lutetia » (Lutèce), mentionné par l’empereur Jules César dans ses écrits comme la tribu celte des Parisii ou « civitas parisiorum » (la ville des Parisii). Cette île entourée par la Seine fut fortifiée par un système de remparts contre les invasions barbares au temps de l’empire romain, et son importance stratégique durerait tout au long des siècles pour finalement devenir la partie la plus ancienne de Paris moderne. En plus de l’importance militaro-stratégique de l’île, le lieu avait aussi une signification religieuse, parce que dans le même site où la cathédrale Notre-Dame a été construite, il y avait autrefois un temple romain dédié au dieu Jupiter, puis la basilique chrétienne dédiée à Saint-Etienne, qui fut finalement remplacée par la cathédrale Notre-Dame de Paris. C’est une cathédrale gothique, et sa construction a commencé en 1163 et fut achevée en 1345. Ici, on voit ses tours Nord et Sud, achevées en 1240 et 1250, respectivement. Les trois portails sont, de gauche à droite, le portail de la Vierge, le portail du Jugement, et le portail de Sainte-Anne.
Détail de la façade occidentale de Notre-Dame
Sur cette photo, on voit la grande rose occidentale, achevée en 1225, qui fut la première à être construite parmi les trois dans cette cathédrale, et elle a été une grande réussite pour l’époque étant donné que cette partie délicate de la structure doit supporter un grand poids. Ci-dessous on voit la frise dite galerie des rois de Juda, une section qui a été particulièrement attaquée au cours de la révolution Française, et elle fut reconstruite plus tard. Les statues de certains saints du catholicisme furent également décapitées ainsi que celles des rois, et beaucoup d’entre elles se trouvent au Musée de Cluny à Paris, ainsi que d’autres pièces qui ornaient anciennement la cathédrale.
Détail du portail du Jugement à Notre-Dame de Paris
Le portail du Jugement, avec un relief de Jésus dans le tympan, ou surface triangulaire du portail. En dessous, il y a une frise qui représente, à gauche, les âmes des bienheureux et l’Archange Michel pesant les âmes ; et à droite, quelques démons emportant les damnés enchaînés. Dans l’archivolte qui entoure le tympan du portail à manière de voussures ou bandes concentriques, il y a des anges dans les deux premières voussures et plusieurs saints dans les quatre suivantes. La dernière voussure contient des sculptures de feuilles, semblables à celles dans la galerie des rois, avec des pommes de pin en groupes de 3, en dessus et dans les côtés, quelques-unes visibles et d’autres cachées. Les trois pommes de pin est un élément qui se répète dans les structures circulaires au-dessus de la grande rose de cette façade.
Nef centrale de Notre-Dame
Sur cette photo de l’intérieur, on reconnaît les trois niveaux de la cathédrale, l’arcade au rez-de-chaussée, composé de grandes colonnes et d’ogives ; le deuxième niveau ou triforium, la galerie voûtée au-dessus de chaque nef latérale, qui on voit mieux sur d’autres photos ; et le troisième niveau ou claire-voie, où on aperçoit les verrières sous la forme de vitraux doubles et rondes en dessus.
Nef latérale de Notre-Dame
Colonnes et ogives d’une nef latérale de la cathédrale Notre-Dame. Ici on voit des colonnes groupées, à manière d’un prolongement des ogives, ainsi que des chapiteaux élaborés surmontant des colonnes lisses.
Vue intérieure d’une rose de Notre-Dame
Vue intérieure de la rose sud de Notre-Dame
Photo de la voûte quadripartite adjacente à la rose sud, avec une clé dorée à la croisée d’ogives, et des arcs aveugles aux côtés de la rose.
Façade sud de Notre-Dame
La rose sud et la flèche vue depuis le pont au Double. La flèche est une reconstruction par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, parce que l’originale a été détruite par les révolutionnaires en 1792. À gauche de la rose, on voit aussi les arcs-boutants, un système de soutien latéral développé au cours de la période gothique, qui distribue les forces agissant sur les murs pour les rediriger vers le sol.
Chapiteau de Notre-Dame
Sur cette photo on voit l’abaque d’un chapiteau portant les ogives, à côté de la nef centrale de la cathédrale. Dans ce chapiteau on peut être apprécié le même type de motif qui se répète autour de la partie supérieure de la rose de la façade occidentale et dans la décoration entre le deuxième et le troisième niveau à l’extérieur, ainsi que dans d’autres zones de la cathédrale. En arrière-plan, on voit le triforium.
Détail du motif d’un chapiteau dans Notre-Dame
Le motif du chapiteau de la photo précédente, bien qu’il puisse paraître un design étrange de feuilles ou de pétales, en faisant attention à certaines sections de la façade occidentale, comme sur les trois agrandissements à droite, on voit qu’ils font partie d’une métamorphose progressive en créatures ressemblant à des gargouilles.
Triforium et voûte sexpartite
Photo de la galerie du triforium, les vitraux de la claire-voie et une voûte sexpartite dans la nef centrale de Notre Dame de Paris.
Nervures gothiques
Un chapiteau portant des ogives, vu depuis une nef latérale de la cathédrale. En arrière-plan, le triforium.
Arc ogival d’une nef latérale de Notre-Dame
On peut apprécier le deuxième niveau de la cathédrale, ou triforium, en arrière-plan.
Voûte quadripartite
Nervures des voûtes et des arcs en ogive de Notre-Dame de Paris, caractéristiques de la période gothique classique.
Claire-voie de Notre-Dame
En haut, on voit les nervures qui forment la voûte ogivale, finissant dans les piliers, qui divisent la claire-voie en différentes baies avec des vitraux circulaires et des vitraux en forme d’arcs en lancette. Au-dessous de cette photo on voit le triforium, composé de baies d’arcs en ogive et ses ouvertures doubles.